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Mostrando entradas de octubre, 2012

MON PRIX NOBEL DE LA PAIX

Chers membres de l'Académie, en tant que citoyen européen, en tant que constructeur et diffuseur de l'idée d'Europe, en tant que personne anonyme mais convaicue de l'esprit européen, je réclame, pour moi et pour mes concitoyens continentaux, nés où non dans ce continent mais qui vivent ici, une partie de la médaille. Je ne demande pas l'argent du prix, je ne demande pas la reconnaissance publique: je demande, puisque l'Académie l'a reconnu ainsi, que l'esprit européen soit imité ailleurs. Mais surtout, je voudrais que cette idée d'unité dans la différence résiste l'attaque des marchés. Je remercie Schumann, Adenauer, Monnet, et aussi González et Mitterrand, de nous avoir légué un "pays" digne d'honneur. C'est à eux que ce prix devrait aller et non aux types qui nous dirigent actuellement. Chers membres de l'Académie, considérez l'idée de reformuler votre intention et dites plutôt: "Le Prix Nobel de la Paix

LE CHEMIN DE JACQUES LE NON-SAINT

Quand une personne meurt c'est comme si une étoile s'étegnait au fond du firmament. En septembre 2012, une étoile s'est éteinte en Espagne, celle qui brillait comme pour nous dire que, grâce à un engagement têtu et ferme, ce pays allait jouir, après la mort du tyran Franco, de la paix qu'ils nous avait volée en 1939 (plutôt 1936). Santiago Carrillo, membre du Parti Communiste d'Espagne jusqu'en 1985, a été une figure indispensable de l'histoire récente de ce pays, un homme avec une légende noire que ses adversaires d'extrême droite n'oublient pas car cela alimente leur haine. Comme d'habitude, quand on veut connaître quelque chose sur l'histoire d'Espagne, il faut prendre un peu de distance et chercher des points de vue ailleurs, en France , au Royaume-Uni ou aux États-Unis . Chez lui, on parlera des polémiques et des épisodes obscurs, mais à l'étranger on présente son parcours comme un exemple de vie: il se mit à l'écart